Séparés par des frontières géographiques, le jazz et la musique orientale sont-ils finalement si éloignés ? "Non, il y a des similitudes. Dans ce projet, j'avais envie d'aller sur la musique de mes ancêtres, celle de l'Orient, mais plutôt du côté festif. J'ai eu envie de jouer sur de nouveaux rythmes qu'on appelle "Alaturka", à la turque. Ce sont des rythmes à cinq, sept, neuf temps". André Manoukian ne s'est pas aventuré seul sur ce terrain, sa musique s'est enrichie au fil des rencontres, notamment celle qui lui permit de découvrir la chanteuse Audrey Kessedjian, une voix aussi à l'aise dans le répertoire classique que traditionnel, capable de chanter en arménien de façon plus orientale que les gens de la diaspora ! Véritable invitation au voyage, Apatride brise les frontières en rythme, et ça fait un bien fou.
Ce concert est complet.